
Combien devez-vous payer pour enregistrer un contrat de location en Italie ? Quels sont les coûts impliqués ? Jetons un coup d'œil à tout ce que vous devez savoir, selon le fisc italien.
Pour l'enregistrement d'un contrat de location en Italie, vous devez payer la taxe d'enregistrement et le droit de timbre. Si des conditions spécifiques sont remplies, vous pouvez opter pour le « coupon sec », un régime fiscal optionnel en Italie.
Frais d'enregistrement de location
Le montant de la taxe d'enregistrement à payer pour l'enregistrement d'un bail en Italie varie en fonction du bien loué. Pour les bâtiments à usage résidentiel, le pourcentage est égal à 2% du loyer annuel multiplié par le nombre d'années. Pour les bâtiments industriels, le pourcentage est égal à 1% du loyer annuel si le bail est réalisé par des assujettis à la TVA, alors qu'il est égal à 2% du loyer dans les autres cas. Pour les bâtiments rustiques, le pourcentage est égal à 0,50% de la redevance annuelle multipliée par le nombre d'années et pour les autres bâtiments, le pourcentage est égal à 2% de la redevance annuelle.
Taxe d'enregistrement pour le contrat de location réglementé
Dans le cas des contrats de location à loyer réglementé, qui concernent des biens immobiliers situés dans l'une des municipalités où le marché du logement est tendu, il y a une réduction de 30% de l'assiette fiscale sur laquelle la taxe d'enregistrement est calculée. En conséquence, 70% de la redevance annuelle qui doit être prise en compte pour le calcul de la taxe ne doit être facturée.
Comme l'explique Inland Revenue en Italie, le paiement de la première année ne peut être inférieur à 67 euros. En outre, le bailleur et le locataire sont solidairement responsables du paiement de l'intégralité du montant dû pour l'enregistrement du contrat. Aucune taxe d'enregistrement n'est due sur la caution versée par le locataire, mais si la caution est versée par un tiers non lié à la relation locative, la taxe doit être payée au taux de 0,50%.
Taxe d'enregistrement du bail pour les années suivantes
Pour un bail de plusieurs années, vous pouvez décider de payer la taxe due pour toute la durée du contrat (2% de la contrepartie totale) au moment de l'inscription, ou bien de payer l'année d'imposition par année (2% du loyer de chaque année, en tenant compte des augmentations d'Istat), dans les 30 jours suivant l'expiration de l'année précédente. En optant pour cette dernière option, la taxe des années suivantes pourra être inférieure à 67 euros.
Si vous choisissez de payer pour toute la durée du contrat, vous avez droit à une déduction de la taxe due égale à la moitié du taux d'intérêt légal (0,5% pour 2015 et 0,2% à partir du 1er janvier 2016) multipliée par le nombre de rentes.
Si le contrat est résilié prématurément et que la taxe d'enregistrement a déjà été payée pour toute la durée, le montant payé pour les années suivant l'année de la résiliation prématurée du contrat sera remboursé.
Pour la prolongation du contrat de location d'un immeuble d'habitation, la taxe peut être payée sous forme de somme forfaitaire ou d'année en année. Pour les résiliations et transferts sans contrepartie de location et de sous-location de biens urbains d'une durée de plusieurs années, la taxe doit être acquittée à un taux fixe de 67 euros. Dans les autres cas, la taxe s'applique aux locations encore dues au taux de 2% ou 0,5% pour les bâtiments rustiques.
Droit de timbre sur le contrat de location
Le droit de timbre pour un bail est de 16 euros pour 4 faces écrites du contrat et, dans tous les cas, toutes les 100 lignes. Le droit de timbre est payé pour chaque exemplaire à enregistrer.